| De  formation classique, c’est à travers  la  fréquentation des ateliers de peinture de la capitale  que le peintre apprit son métier tout en préservant sa  personnalité. Cet amour de la vie et cette force intense, il sut les faire  passer dans ses œuvres pour leur donner une représentation particulière et un  attrait extraordinaire. Fidèle à la narration « figurative », ses  portraits, ses paysages, ses vues de hautes montagnes, ou ses reportages sur  les grands chantiers de l’époque traduisent tous avec forces et couleurs ce  tempérament exalté et cet amour de la vie qui le caractérisait pleinement.
 De  souligné et précis, son dessin devint peu à peu nuancé, puis simplement  suggéré, jusqu’à devenir par éclaté complètement dans ses œuvres de la fin de  sa vie. Ses grandes compositions à l’encre et à l’aquarelle ne sont que  jeux  de couleurs et d’harmonie pour  traduire, ici un sous-bois, là une clairière, ailleurs une chaumière sous  un ciel tumultueux, simplement par  superposition de matières  et mélanges  de nuances.
 Félix MarcilhacOctobre 1987
 Extrait d'une préface
 
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